Bonne année de prise de hauteur en 2021 !
Début d’année un peu dépressif … les médias donnent des chiffres autour de 20%. Le mot est fort mais c’est un peu normal : temps gris et tous privés de ce qui ressource quand les journées manquent de soleil et qu’il fait froid dehors : être avec d’autres et partager une connexion et une énergie dans le réel. Le zoom ne donne pas la même chaleur ni le même plaisir et les apéros zoom sont un peu passés de mode … boire seul face à son écran ! Un peu glauque quand même. D’autant plus qu’on y passe la journée sur l’écran, alors raz le bol … On maîtrise tous Zoom, Teams comme des rois maintenant ! Ce n’est plus nouveau et fun. C’est pour le taf, alors on aimerait faire autre chose le soir …
Pas de grand air à la montagne. Pas de raclette dans une salle embrumée. Pas de grande fatigue physique bien saine après avoir dévalé les pistes. Pas de perspective de le faire en février. Pas de bar plein d’énergie. Pas de spectacles vivants. Pas de fête entre amis …
On sent que ce qui est énergisant manque cruellement…
Encore, si on habite campagne, montagne ou mer, il y a cette nature grandiose qui « énergise ». Elle me manque encore plus car, nous les citadins avons choisi la ville pour sa vibration même bruyante de la rue justement ! La ville qui normalement nous donne de l’énergie quand on passe juste devant un bar aux conversations animées, ou à la sortie des spectacles ou dans la queue devant les cinés. Rien de tout cela. Et en plus on ne peut même pas le faire chez soi, inviter des amis ; vibrer autour d’un bon repas bien arrosé.
Même l’énergie des soldes nous a été confisquée. Même si je ne les fais pas. J’aime voir la foule dans les rues, des sacs pleins les bras. Chacun heureux de faire des bonnes affaires, un grand sourire. Peut-être inutile toute cette consommation. Surement. Mais une partie des emplois…
À la différence de la première vague et même de l’automne où on se disait, allez, on passe la seconde vague, en serre les fesses et c’est fini. Et bien non !
Là en ce début 2021, on ne voit plus le bout. On s’enlise et c’est facile de perdre espoir …
J’ai revu un ancien client venu en transition professionnelle il y a 2 ans avec un projet d’ouverture d’un restaurant ; ce qu’il a admirablement réussi en ouvrant en janvier 2020 … jusqu’au Covid !
Le tunnel qu’est le nouveau futur depuis la pandémie génère un état « dépressif » ou down car je n’aime pas qu’on utilise ce mot à toutes les sauces. Normal, on le serait à moins … il est sous « auto-hypnose » négative. Restau fermé depuis trop longtemps, maison sous hypothèque, sa moitié aux États Unis, pas vue depuis 9 mois . Tout est bien gris, nuageux : un tunnel me dit-il.
C’est la question de beaucoup, ceux indépendants souvent qui se demandent ce qui va se passer et qui s’ennuient. Je ne peux m’empêcher de penser à la dame qui avait la boutique de chaussures en bas de ma rue, depuis au moins 18 ans et qui a fermé cet été …
Et ce genre d’image mentale n’aide pas. Les transformer est impératif pour rester en énergie.
Alors comment repartir pour 2021 ? Que se souhaiter ?
À la radio les émissions se multiplient sur le sujet. Chacun vient parler de concepts avec des mots différents Improvisation à mettre en oeuvre, résilience, rebondir, transformer, naviguer dans l’inconnu.
Je sais comment faire et accompagne beaucoup à le faire. C’est cependant fatigant d’être dans cette agilité créative depuis un an. C’est donc normal d’être fatigué. Tant de remise en cause, tant de créativité déployée. Tout redéfinir. Tous ces projets à l’eau aussi. Au bureau pour ceux qui télé-travaillent, à la maison, redéfinir son espace, re-discuter les règles avec les ados … ré-imaginer les vacances, on ne sait plus … et ceux qui ne bossent pas… inutilité et questionnement métaphysique et pécunier sur demain…
On aimerait se poser un peu. Moi aussi. Mais ce n’est pas le moment en ce début d’année. Alors, je vais encore plus appliquer moi-même ce que je sais salvateur et l’aider également à retrouver son énergie. A sortir de ce tunnel.
La métaphore qui s’impose face à l’image mentale de Pierre qui est dans son tunnel, c’est de voir avec lui comment il peut mettre des lumières petites et grandes dans ce tunnel … tout le long et déjà là dans les prochains mètres …ou alors de transformer ce tunnel ?
Et moi après la séance, l’image qui me vient pour mon cas, c’est cette magnifique prise de vue d’un ami parapentiste. Je sors de mon gris en prenant de la hauteur. Je peux tout de suite sentir que en fait, c’est juste un temps… et que je vais le vivre pleinement. Et je sais quelles lumières sont là, à ma portée. Et je vais agir pour dès que je me pose !
Voler en parapente demande de la technique. Comme voler au dessus de l’inconnu ou du gris actuel…
Quand on vole comme ça en hauteur, on aperçoit la réalité plus lointaine possible, lumières du loin et lumières d’aujourd’hui aussi. Et en même temps, on est en conscience de tout ce qui se passe, le vent, les tensions, la beauté du paysage… les belles choses que l’on vit en volant.
Un protocole d’hypnose fait faire un voyage au-dessus de soi, sur sa ligne du temps ou en montgolfière, pour survoler et mieux voir les potentiels cachés sous les nuages ou dans le tunnel. Chacun sa symbolique. L’important est d’avoir une représentation mentale qui ne plombe plus. On a tellement tendance à ne voir que ce qui ne va pas.
Alors prendre régulièrement cette hauteur salvatrice qui remet les choses à leur juste place et qui permet de mieux voir la lumière à venir et celle qui est déjà là… Pas besoin de parapente. Juste fermer les yeux et imaginer grandir au dessus de soi, monter au-dessus de sa vie et aller voir dans le futur ce qui est sympa et revenir à son présent sans manquer de regarder tout ce qui est déjà top et lumineux maintenant. Bons vols en 2021 !